Vous pensiez tout savoir de la gastronomie algérienne ? Vous êtes loin du compte ! En plus de sa diversité et de l’authenticité qu’elle a conservée, la gastronomie algérienne compte quelques plats et pâtisseries qui ne sont connus que des locaux régionaux.
Ces mets, très savoureux, sont autrement étonnants, car ils portent des noms tout à fait atypiques.
Tajine « l’ivrogne tombant dans les escaliers » (sekran tayeh fe droudj)
D’après le TikTokeur Ritual-dz, spécialisé dans la découverte du patrimoine culinaire algérien, ce tajine a vu le jour dans la Casbah, à Alger, lorsqu’une femme a voulu faire passer un message à son époux, qui rentrait souvent ivre à la maison.
Il s’agit d’un plat traditionnel très consistant, avec de belles pièces d’agneau rôties puis cuites dans une sauce blanche. On y ajoute de la viande hachée assaisonnée et roulée dans des lamelles d’aubergines frites. Des feuilles de persil ou de coriandre hachées viennent rafraîchir le tout.
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Tajine « le juge et son groupe » (el-qadi w jmaâtou)
Autre plat à l’appellation insolite, ce tajine vient de Constantine, dans l’Est du pays. Le nom du mets est très symbolique du respect porté au noble métier de juge. Le plat consiste en une pièce de poulet principale, cuite dans une sauce blanche et trônant, tel un juge, au milieu du plat.
Tout autour sont dispersées des boulettes de viande farcies aux œufs durs entiers. Ce plat est également appelé « tajine le marbre » (tajine r’kham en arabe), ou « tajine Momo sur les genoux de sa mère » (Momo fi h’djar emmo).
Tajine « la maison de mon oncle » (dar âami)
Originaire de la capitale, Alger, ce tajine ressemble de près au plat mtewem, à la seule différence qu’il est parfumé à la cannelle et qu’il contient du persil. Tout simple, il s’agit d’une petite sauce blanche dans laquelle on incorpore des boulettes de viandes épicées et frites et un peu de pois chiches.
Tout comme les deux tajines précédents, il fait partie des plats que l’on retrouve avec appétit lors du mois de Ramadan.
Le gâteau « embrasse-le sans le toucher » (boussou la tmessou)
Pour finir sur une note sucrée, citons ce gâteau traditionnel dont le nom sort complètement de l’ordinaire. Outre son appellation, ce gâteau est connu pour son goût raffiné de graines de sésames grillées, relevé au citron.
Enrobé de sucre glace et fondant en bouche, le gâteau s’effrite dès qu’on le touche, d’où son nom si particulier.
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