Pour la plupart des Algériens, le Ramadan est pratiquement un mois de fête durant lequel chaque soir, on se fait plaisir avec des gâteaux et des confiseries caractéristiques de ce mois, notamment la zlabia.

Si vous aussi, vous aimez vous sucrer le palais avec l’emblématique zlabia algérienne, il est temps pour vous de changer cette habitude, conformément aux recommandations d’une professionnelle de la santé.

Trop grasse et trop sucrée, la zlabia est « le pire dessert du Ramadan »

Khadidja Benallal, diététicienne et nutritionniste algérienne, a pointé du doigt la célèbre zlabia algérienne et l’a qualifiée, pour éveiller les consciences, du « pire dessert du Ramadan » dans un récent post sur Facebook.

Faire à base de semoule et de farine, la zlabia est frite avant d’être plongée dans un bain de sirop pour, au final, avoir cette croûte croustillante et cet intérieur moelleux caractéristiques. Mais si elle est irrésistiblement délicieuse, la zlabia est avant tout néfaste pour la santé.

D’après la spécialiste de la nutrition Khadidja Benallal, la zlabia est un aliment cancérigène « à cause des huiles transformées surutilisées pour la friture ». C’est aussi un aliment qui provoque le diabète et qui peut nuire aux diabétiques : elle contiendrait environ 17 morceaux de sucre pour chaque 100 g.

Bien qu’elle soit contre-indiquée, les Algériens n’en démordent pas

La zlabia est également déconseillée chez les personnes qui souffrent du syndrome de l’intestin irritable (SII). « Elle est saturée d’huiles toxiques difficiles à digérer », souligne la diététicienne, expliquant que cela peut accentuer la gravité du SII.

C’est enfin un aliment à éviter lorsqu’on ne veut pas prendre des kilos superflus, et ce, en raison de sa teneur élevée en calories, 100 g de zlabia contenant 500 calories. « Et c’est sans compter les additifs comme la sauce chocolat ou la halwa chamia », ajoute la professionnelle de la santé.

En dépit de ces sérieuses recommandations, également véhiculées par l’Association de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (APOCE), il semble difficile d’arracher les Algériens à cette confiserie devenue une institution pendant le Ramadan.

« Mais c’est trop bon, c’est la saveur du Ramadan », « On arrêtera d’en consommer après le Ramadan », « Mais c’est un mets traditionnel avec des ingrédients simples », argumentent les internautes sous le même post publié par l’APOCE sur Facebook.