Cet été, elle se faire rare sur dans les marchés et les étales des supermarchés en France. Elle, c’est la pastèque marocaine. À la place, on trouve de la pastèque venue de Mauritanie et même, depuis peu, d’Algérie.

Pourquoi une telle rareté de ce produit qui était très présent dans les commerces français ? La réponse est dans la situation de sécheresse qui frappe le royaume ces dernières années. Une situation qui s’est accentuée cette année, obligeant le Maroc à réduire certaines cultures trop consommatrices d’eau.

La culture de la pastèque suspendue dans plusieurs régions

C’est le cas dans la région de Zagora où le ministère de l’intérieur a décidé de suspendre la culture de la pastèque pour une période d’une année, rapporte le média marocain Bladi. Cette décision a été prise en raison de la grave pénurie d’eau qui touche cette région du sud du Maroc.

A travers cette décision, qui affecte les agriculteurs, le gouvernement marocain cherche à réduire la consommation d’eau. La culture de la pastèque est très consommatrice d’eau.

Selon le média marocain, cette mesure passe mal auprès des agriculteurs et cultivateurs de la région. Ces derniers, souffrant déjà de conditions économiques difficiles, redoutent désormais que la suspension de la culture de la pastèque n’aggrave leurs difficultés, cette culture étant une source de revenus essentielle pour de nombreuses familles de la région.

Les prix de la pastèque flambent

La région de Zagora n’est pas la seule concernée par ces restrictions. Un peu partout à travers le Maroc, la culture de la pastèque est en baisse, toujours à cause de la sécheresse. Résultat : les prix de ce fruit flambent, souligne le site Eco.ma.

« La pastèque se vend actuellement à 7 DH dans les marchés. Ce qui est plutôt cher par rapport à un prix de saison. En cause : la baisse de la production provoquée par les restrictions d’eau pour certaines cultures, dont la pastèque », explique le média marocain.

 « Il est évident que c’est l’une des premières conséquences de la sécheresse que nous continuons de vivre cette année encore et, notamment, des politiques de restriction d’eau pour certaines cultures » explique Rachid Benali, président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (COMADER) sur les Inspirations éco concernant la hausse des prix des pastèques, cité par Agri Maroc.