Il y a quelques jours, le renommé chef français d’origine algérienne Mohamed Cheikh est apparu dans une vidéo tournée par les équipes du Parisien, vidéo dans laquelle le couscous royal est remis en question.

D’emblée, le chef Cheikh, vainqueur du concours Top Chef France, pose les bases et affirme que « le couscous royal est une invention française ».

Il enchaîne avec sa recette familiale du couscous algérien, lui qui est originaire de l’Oranie. Fait étonnant durant le tournage : il passe un coup de fil à sa mère en plein tournage pour lui demander des indications !

Mohamed Cheikh appelle sa mère pour la recette du couscous

« Le couscous, ça ne se mange pas avec de la merguez ou du poulet », assure le chef.

Dans sa recette familiale du couscous, qui lui vient de sa mère et de sa grand-mère, Mohamed ne voit que de l’agneau, une viande qu’on retrouve dans la plupart des plats algériens.

@mohamedcheikh_ Le Couscous – Food Check In Le Parisien #leparisien #couscous ♬ son original – Mohamedcheikh_

Courgettes, navets, carottes, le chef sait où il va. Il pèle et découpe ces légumes, qui viendront garnir le couscous, mais a un doute au moment de préparer la sauce.

Le chef Cheikh a déjà préparé les oignons pour sa sauce, mais ne sait plus de quelle manière ils doivent être taillés. « J’ai un doute, il faut que je fasse l’appel à un ami ! », plaisante-t-il.

Il va effectivement passer un coup de fil, et c’est à sa mère qu’il demande l’info qui lui manque.

« Je voulais savoir comment tu coupes les oignons pour le couscous », lui demande-t-il, ce à quoi elle répond : « En petits carrés, normal, mais pas trop petits ».

Le chef poursuit donc sa recette et obtient une bonne sauce bien onctueuse qu’il parfume à la cannelle. Il dresse son couscous dans un plat en terre cuite, et l’agrémente de légumes, de pois chiches et d’épaule d’agneau.

Il appelle encore une fois sa mère, cette fois pour lui montrer le résultat final, et la mère du chef juge : « C’est mieux que le mien quand même ! C’est très bien. C’est beau. Bsahtek ! ».