Il est toujours intéressant de connaître le point de vue des professionnels des métiers de la bouche sur la gastronomie et la pâtisserie de leur pays.

Hichem Lahreche, maître chocolatier algérien, révèle les deux pâtisseries algériennes qu’il estime être les meilleures, ce qui n’est pas peu dire.

La pâtisserie traditionnelle algérienne est effectivement très riche et incroyablement variée, mais cela n’empêche pas notre expert du jour d’avoir des préférences bien tranchées.

« Il y a deux pâtisseries traditionnelles algériennes que j’adore »

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Au micro de TSA, Hichem Lahreche déclare : « Il y a deux pâtisseries traditionnelles algériennes que j’adore ».

« Il y a les dziriettes ». Cette petite pâtisserie fondante à l’amande, à la fleur d’oranger et au miel est typique de la région d’Alger. Il n’est donc pas étonnant de la voir parmi les préférences du chocolatier, lui qui a grandi au cœur de la capitale.

Il décrit : « C’est des petits gâteaux avec de la pâte d’amande et une petite robe tout autour. Très moelleux et juteux à l’intérieur ».

Les dziriettes sont effectivement des pâtisseries très juteuses, un aspect qu’elles doivent au sirop de miel dans lequel elles sont trempées alors qu’elles sont encore chaudes, sortant à peine du four.

Autre spécialité à trouver grâce aux yeux de notre spécialiste du chocolat et de la pâtisserie : le bradj, qu’on appelle également mbardja et mella.

« Du côté de l’Est, on a une pâtisserie qui s’appelle “lebradj”. C’est comme une galette farcie à la pâte de dattes », explique-t-il.

La mbardja est effectivement une pâtisserie typique de l’Est algérien. Elle est constituée de deux couches de galette fondante à la semoule et farcie avec une tendre pâte de dattes parfumée à la cannelle et aux clous de girofle.

Pour le maître chocolatier, c’est une pâtisserie idéale pour accompagner une pause-café, par exemple. « J’adore ça avec le lait, le café… C’est très bon ! », dit-il.

D’autres spécialités algériennes valent le détour

Hichem Lahreche n’en reste pas là et dévoile un troisième gâteau dont il garde un souvenir impérissable, en dépit des bonnes choses qu’il a goûtées aux quatre coins du globe.

Sa madeleine de Proust n’est autre que le baklava, plus communément appelé « la baklawa ».

« Il y a la baklawa de maman, la baklawa constantinoise », révèle le chef pâtissier, une spécialité qui lui rappelle d’autres pâtisseries traditionnelles, dont le baghrir.

Autant de mets qui témoignent de la diversité et la gourmandise du patrimoine culinaire algérien, ce que constate Hichem Lahreche : « On a une collection vraiment… Si on se laisse aller… ».

Il ne terminera pas sa phrase, mais tout porte à croire que les pâtisseries algériennes sont si appétissantes qu’on peut vite en devenir accro !