Depuis le 11 mars dernier, les musulmans de France observent le Ramadan. Un mois synonyme de jeûne, de prière mais aussi d’entraide et de bonnes actions.

De nombreuses mosquées en France organisent par exemple des repas de l’Iftar gratuitement pour les musulmans et les non-musulmans. Chaque jour, à l’heure de la rupture du jeûne, des personnes démunis ou non, musulmane ou issues d’autres religions, peuvent manger gratuitement.

Durant le Ramadan, les dons aux associations caritatives augmentent car l’aumône et le partage sont étroitement liés à la pratique du jeûne.

À la fin du Ramadan, le musulman doit s’acquitter de la « Zakat el-Fitr ». Ce montant est fixé par les autorités religieuses de chaque pays. Il évolue chaque année en fonction de l’inflation et du coût de la vie. Cette « Zakat » est obligatoire.

Pour l’année 2024, l’Aïd el-Fitr, qui marque la fin du Ramadan, devrait être célébrée vers le 11 avril. Il est préférable de sortir de la « Zakat » avant cette date.

La Grande mosquée de Paris a fixé son montant dès le vendredi 16 mars. « La Grande Mosquée de Paris informe les fidèles que le montant de Zakat el-Fitr est fixé cette année 1445/H-2024 à la somme de sept (7) euros par personne à charge, et celui de la Fidyah minimum à cinq (5) euros par jour de compensation », écrit la GMP dans un communiqué publié sur sa page officielle Facebook.

Le communiqué, détaille les différents moyens « pour s’acquitter de l’aumône auprès de la Grande Mosquée de Paris ».