Du 26 juin au 11 août, Paris vibrera au rythme des Jeux olympiques 2024. Les athlètes et les visiteurs officiels de l’évènement planétaire auront droit à des repas gastronomiques, préparés, entre autres, par un brillant et célèbre chef étoilé franco-algérien.
Connue mondialement pour sa gastronomie, la France a le devoir de régaler ses invités de marque en leur offrant une expérience culinaire digne de son rang. Pour cela, les organisateurs des JO 2024 de Paris ont misé sur trois grands chefs cuisiniers de renommée, dont Akrame Benallal, d’origine algérienne.
Akrame Benallal, un franco-algérien parmi les 3 chefs des JO de Paris de 2024
Aux côtés de Amandine Chaignot et Alexandre Mazzia, le chef étoilé franco-algérien, originaire d’Oran, préparera les repas tout au long de l’évènement sportif aux 15 000 athlètes qui seront en compétition à Paris.
Le chef est propriétaire d’un restaurant étoilé, situé près de la place de la Madeleine à Paris, baptisé en son prénom, Akrame. Il possède également le Café Shirvan, un concept métissé de cuisines orientales, implanté à Paris, au Maroc (Marrakech) et au Qatar (Doha).
Il vient aussi de reprendre les cuisines de l’hôtel Raphaël, un palace de l’avenue Kléber, au 16ᵉ arrondissement de Paris.
Épris de son métier, il confie au journal Le Parisience samedi 18 mai, dans un entretien publié ce samedi 18 mai, que « mal manger » le rend « triste ». Le père de deux enfants dit qu’en dehors de ses restaurants, il aime aussi cuisiner pour sa petite famille et ses amis proches.
« L’Algérie, c’est mon enfance »
En plus des spécialités connues mondialement qu’il prépare aussi bien chez lui ou dans ses établissements étoilés, il dit qu’il raffole aussi du couscous algérien de sa maman. « Elle le prépare pour tous les copains et la famille. J’aime la beauté de ses gestes, lorsqu’elle aère la semoule avec ses mains », détaille-t-il.
Avant de précise qu’elle n’utilise pas « de beurre, mais de l’huile d’olive, ce qui rend le couscous plus digeste ». Il s’agit donc clairement d’une préparation puisée du patrimoine culinaire algérien de ce plat emblématique du Maghreb.
Akrame Benallal, très connu dans le monde de la cuisine en France et qui sera l’un des chefs des Jeux olympiques de Paris, affirme, toujours dans Le Parisien, qu’en plus du couscous, il est « fou de la calentica algérienne », ce « genre de flan gratiné à base de farine de pois chiche, d’huile, d’œuf et d’eau », appelé localement garantita, le fait aussi craquer.
Dans d’autres interviews accordés à la presse française, le chef né en France, mais qui a vécu les premières années de sa vie à Oran, indique qu’être un grand cuisinier, « c’est retrouver la sensation des plats cuisinés avec amour par votre maman ».
Sa mère, Louisa, franco-algérienne, lui est d’une grande inspiration : « Avec rien, cette femme savait rendre un plat unique ». Et bien qu’il soit « né en France », il se retrouve à l’âge de deux ans à Oran. « L’Algérie, c’est mon enfance. Je suis un Méditerranéen comme un Breton est habité par la mer », tient-il à préciser.