La garantita, ou karantika, faite à base de poudre de pois chiche, est incontestablement l’un des plats de rue les plus connus et les plus consommés en Algérie.
Consommé notamment au centre et à l’ouest du pays, ce plat de rue consistant, qui se mange généralement en sandwich avec de la harissa et du cumin, se vend dans pratiquement chaque rue à des prix très abordables.
Dans les communes de Les Eucalyptus et Bab el Oued, à Alger, le gargotier Abu El Arkem, connu dans toute l’Algérie, se fait de plus en plus connaître sur les réseaux sociaux pour ses karantikas revisitées originales.
Karantika au bouzelouf merdoum, la nouvelle version originale d’Abu El Arkem
Un internaute lui a mandé un défi : réaliser une « karantika au bouzelouf merdoum », de la tête de mouton cuite sous terre.
Ni une ni deux, celui qui se fait appeler @king.karantika.abularkem se prête au jeu et la propose pour de vrai. Il publie les dégustations des clients et leurs impressions dans une vidéo TikTok.
Un monde fou était présent pour déguster cette nouvelle karantika. Et si certains étaient enchantés par cette idée originale, d’autres l’étaient beaucoup moins.
« Je vais être très franc avec vous, et je vous jure que c’est bon », déclare un client, après avoir ingurgiter quelques grosses bouchées. Il n’est visiblement pas le seul à la penser.
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Une idée qui ne fait pas l’unanimité
« Moi, je ne mangeais même pas de la garantita avec des frites et hier, j’en ai mangé avec de la chawarma. Là, aujourd’hui, on est revenus pour la manger avec du bouzelouf merdoum et franchement, ce n’est pas normal à quel point c’est bon », dévoile un autre client.
Ce dernier précise même que chez ce gargotier innovant, il y a toujours du nouveau et c’est à chaque fois meilleur, d’autant que les parts sont généreuses.
« J’ai déjà goûté la karentika avec du thon et de la chawarma, mais avec le bouzelouf, c’est carrément autre chose. On sent vraiment sa saveur, surtout que c’est du merdoum. C’est une excellente idée et on le remercie pour ça ! », ont exprimé ces deux clients.
Si certains semblent apprécier l’aspect original de cette karantika, d’autres trouvent là une brèche pour railler ouvertement le cuisinier. « Essaie-la avec une Fiat 500 », « Prépare-la avec mon pote », « Je la veux avec Slimani », « Pourquoi pas avec de la pastèque ».
