Connue dans tout le territoire algérien, la galette traditionnelle, qu’on appelle kesra, aghroum ou ftira, est une spécialité locale qui se décline en plusieurs variantes, en fonction des traditions de chaque région. Parmi elles : la galette farcie, autrement dit la kesra mahchia.
Vous souhaitez vous lancer et régaler votre famille avec une bonne galette traditionnelle à la graisse d’agneau ? Découvrez sans plus attendre la recette facile du chef algérien Salahe Eddin Moulahcene, alias « El Batni » sur les réseaux sociaux.
Galette traditionnelle farcie : une pâte qui ne nécessite que peu d’ingrédients
Légendée « Kesra mchahma à ma façon avec une délicieuse farce. Le résultat est super ! », la vidéo du chef a enregistré plus de 1,8 million de vues en six jours.
Pour introduire sa recette, il annonce dès le début de la vidéo : « Je ne savais pas quoi cuisiner, et au dernier moment, j’ai eu l’idée de préparer kesra mahchia à la graisse d’agneau, mais à ma manière. Je vous garantis un délice ! Essayez-la, vous m’en direz des nouvelles ».
Pour la recette, Salahe Eddine réunit trois ingrédients basiques :
- Une mesure de semoule fine
- Une demi-mesure de farine
- 1 c.à.c de sel
Il ramasse petit à petit avec de l’eau tiède jusqu’à l’obtention d’une pâte qui ne colle pas. « Pétrissez la pâte environ 5 minutes et rajoutez peu à peu de l’eau jusqu’à ce que vous obteniez une pâte molle non collante et divisez-la en quatre », explique-t-il.
Après avoir formé quatre boules, le cuisinier les badigeonne d’huile, les couvre au contact et les laisse reposer pendant « au moins 1 heure ».
Un résultat qui vaut le coup !
Pour ce qui est de la farce, il fait revenir un oignon ciselé, 2 carottes râpées et une tomate hachée sur feu doux à moyen. Il assaisonne avec du sel et du poivre et divise la farce en deux.
« J’ajoute de la graisse d’agneau coupée en petits dés et je laisse mijoter encore. Pour la seconde partie, j’ajoute du thon à la sauce piquante de la marque Ricamar », souligne El Batni.
Après quoi, il étale une boule de pâte sur du papier cuisson huilé, met une bonne quantité de farce et la referme. Ensuite, il l’étale une seconde fois et la fait cuire dans un tajine sur feu moyen jusqu’à ce que les deux côtés soient bien dorés.
Et voilà, il obtient de délicieuses galettes croustillantes à l’extérieur, qui ont l’air appétissantes.
Dans la section des commentaires, certains internautes évoquent les différences entre la recette du chef et leurs traditions.
« À Oued Souf, on farcit la kesra mchahma de graisse, d’ail, d’épices et de tomates et on l’appelle mtabga », « À Tébessa, on la farcit avec de la tomate, du poivron et de la coriandre. À la fin, on ajoute du fromage et du thon », « Chez moi, on appelle ça lemkhlaâa », lit-on parmi les interventions.