Au cours d’une allocution lors de la cérémonie de la 2ᵉ édition du Prix du président de la République du meilleur exportateur, le chef de l’État algérien Abdelmadjid Tebboune a évoqué trois secteurs de production qui ont déjà dépassé les besoins nationaux. Une partie de leur production sera désormais destinée à l’exportation.

Abdelmadjid Tebboune a présidé ce jeudi 25 juillet la cérémonie de la 2ᵉ édition du Prix du président de la République du meilleur exportateur tenue au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal.

En plus des hauts responsables de l’État et des membres du gouvernement, plusieurs représentants d’associations professionnelles et de chefs d’entreprises publiques et privées ont également pris part à l’évènement.

Le Prix du président de la République du meilleur exportateur a pour objectif de récompenser les meilleurs exportateurs, dans les différents secteurs de production et de services. Les lauréats sont sélectionnés par un jury issu des départements ministériels en relation avec la promotion des exportations.

Trois produits alimentaires algériens seront de plus en plus exportés à l’étranger

Lors de son allocution, le président de la République a indiqué que l’Algérie est parvenue à réaliser un taux de croissance avancé, estimé à 4,2 %, un produit intérieur brut estimé à 260 milliards de dollars et une hausse des réserves de change à 70 milliards de dollars.

De plus, le pays a enregistré des chiffres sans précédent dans le domaine des exportations hors hydrocarbures, atteignant près de 7 milliards de dollars.

Le président a également appelé les opérateurs économiques « en tant qu’ambassadeurs des produits algériens sur les marchés internationaux » à contribuer à la concrétisation de la vision 2020-2030 de la politique du commerce extérieur. L’objectif étant d’atteindre le chiffre de 29 milliards de dollars en 2030 en exportations hors hydrocarbures.

Toujours à propos des exportations hors hydrocarbures, Tebboune a énuméré les acquis déjà atteints dans le domaine, notamment « la libéralisation des exportations de certains secteurs de production dont la production a dépassé les besoins nationaux ». 

Il s’agit, selon le chef de l’État, de l’huile, du sucre et des pâtes. Ces trois produits ayant déjà satisfait le besoin national, seront donc de plus en plus orientés vers l’exportation vers d’autres marchés, notamment en France.

Par ailleurs, le chef de l’État a aussi abordé la permission aux exportateurs d’utiliser « le système de l’admission temporaire », et ce, afin d’augmenter les exportations des produits à haute valeur ajoutée.