Les prix de la viande rouge au Maroc flambent. Ils risquent d’augmenter davantage dans les semaines à venir. Les familles marocaines à faible et à moyen revenu n’arrivent plus à se permettre ce produit qui connaît une hausse continue depuis la dernière fête de l’Aïd el-Adha.
Dans les marchés de Casablanca, le kilogramme de la viande de veau est cédé contre un prix allant entre 100 et 110 dirhams (environ 10 euros). Le prix de la kefta et de la saucisse oscille entre 110 et 115 dirhams. La viande de mouton tourne, quant à elle, autour de 140 dirhams le kilogramme, rapportent des médias marocains.
Les raisons derrière la flambée des prix de la viande rouge au Maroc
Les consommateurs, en colère, s’interrogent sur ces hausses et appellent les responsables du secteur à intervenir pour réguler le marché. Face à cette flambée continue, les ménages marocains se tournent vers les légumineuses et le poisson comme alternative, souligne le site d’information Bladi.
Un professionnel du secteur, cité jeudi dernier par Le Site Info, souligne que la viande ovine a atteint 150 dirhams le kilo dans certaines villes comme Rabat.
Pour ce qui est des raisons derrière cette flambée, il en avance deux principales : la forte demande et la sécheresse qui frappe le Royaume depuis plusieurs années.
Selon lui, la saison des mariages coïncidant avec l’été a suscité une forte demande sur la viande rouge, ce qui a entraîné une forte hausse des prix. De plus, la sécheresse que traverse le Maroc depuis plusieurs années à cause notamment du retard des précipitations a aussi contribué à cette flambée des prix de la viande rouge.
« Les prix des viandes rouges (au Maroc) risquent de grimper davantage »
Pis encore, ce professionnel du secteur prévoit que « les prix des viandes rouges risquent de grimper davantage dans les prochaines semaines ».
La question des hausses vertigineuses des prix des viandes rouges avait été récemment portée, par des parlementaires, à l’attention du ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime, dirigé par Mohamed Sadiki.
Dans une question écrite adressée au ministre, le député Mohamed Hichami du groupe parlementaire du Mouvement populaire a réclamé le soutien des prix des aliments composés pour bétail afin d’éviter la hausse des prix de la viande rouge et de la volaille.
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