La vidéo d’un vendeur de dattes algérien connaît un succès fulgurant sur TikTok avec plus d’un quart de million de vues en 24 heures.

La raison ? Une préparation traditionnelle : la « malbouza », préparée avec Deglet Nour, la reine des dattes en Algérie et dans le monde.

Connaissez-vous cette préparation originale ? Voici ce qui explique un tel engouement.

La malbouza, une tradition qui sublime la Deglet Nour

Dati Souf, commerçant de dattes en gros et en détail à Oued Souf (wilaya d’El Oued), est bien parti pour créer le buzz grâce à cette préparation insolite de dattes.

@dati.souf

♬ الصوت الأصلي – تمور سوف dati souf

Le terme « malbouza », qui signifie « écrasée » en arabe, illustre parfaitement cette méthode artisanale que le commerçant utilise sur de belles dattes Deglet Nour. Cela consiste à empiler des dattes dans un seau en plastique avec de la menthe pouliot séchée.

Les dattes s’imprègnent alors des arômes subtils de cette menthe sauvage et, ainsi entassées, elles conservent tout leur moelleux et ne sont que plus mielleuses à la dégustation.

Les dattes présentées par le commerçant sont particulièrement appétissantes. Elles sont toutes dorées, très onctueuses et translucides. On peut d’ailleurs voir à travers, comme le veut l’explication de l’appellation « Deglet Nour ».

Le commerçant déclare : « Regardez comme elles sont belles. De vrais bijoux ! C’est de la malbouza qu’on fait dans le magasin, de nos propres mains, avec des dattes soufies ».

Des centaines d’internautes tentés par ces dattes

Très vite, les réactions s’enchaînent autour de cette spécialité de dattes. À l’heure actuelle, on compte plus de 8.600 mentions Like, ainsi que plus de 600 interventions dans la section commentaires.

Quelques internautes, visiblement connaisseurs, écrivent : « Ça fait si longtemps que je n’ai plus goûté de malbouza à la menthe pouliot », « N’est-ce pas là les dattes de première récolte ? On dit qu’elles sont plus charnues, avec un noyau presque inexistant ».

Visiblement intrigués par ces dattes, des centaines d’internautes demandent à se faire livrer. En attendant plus d’indications du commerçant, ils demandent en masse s’ils peuvent se faire livrer, faisant fi du prix de la malbouza.

Alger, Oran, Maghnia, Bordj Bou Arréridj, Ouargla, Boumerdès, Annaba, Khenchela, Biskra, Mascara, Djanet… Des internautes des quatre coins de l’Algérie s’enquièrent.

D’autres Algériens de l’étranger sont également de la partie. L’un d’eux interroge : « Assurez-vous la livraison vers Toulouse ? ». Un autre demande : « Est-il possible de se faire livrer en Arabie Saoudite ? ».

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