Pour manger algérien, il ne suffit pas d’aller chez le fast-food ou le restaurant du coin et commander un plat DZ. Il y a aussi des codes culinaires que l’on doit respecter…du moins en public. C’est du moins ce qu’estiment beaucoup d’internautes après la diffusion d’une vidéo sur les réseaux.
Certains étrangers, malgré leur curiosité et leur volonté de découvrir la cuisine algérienne, peuvent se retrouver en train de consommer des recettes bien DZ de la mauvaise manière. C’est le cas de Louis, un jeune Français qui a commis un véritable « sacrilège » en mangeant un Sfenj avec des œufs durs et du fromage. Un acte qui divise les internautes.
« Ça aurait pu être meilleurs avec de La Vache Qui Rit »
@louisczn Tw le whitos originel
Dans une vidéo postée sur sa chaîne TikTok suivie par près de 500.000 abonnés, ce Français dévoile qu’il s’est procuré du Sfenj, qu’il qualifie comme étant « une sorte de beignet kabyle ».
Il confie d’abord qu’il a essayé le Sfenj seul et qu’il a trouvé ça « extrêmement bon » et « gorgé de gras », ce qui lui a donné visiblement l’idée de l’accompagner avec deux œufs durs et du fromage Coulommiers qu’il a saupoudré de sel et d’épices.
En effet, l’internaute commence sa dégustation et assure que « ça marche » et que le Sfenj serait encore meilleur avec de la vache qui rit. Ceci dit, à la fin, il commence à douter de sa petite fusion et se demande bien si le Sfenj « ne suffisait pas finalement à lui-même ».
« Je n’aurai jamais cru voir de mon vivant du Coulommiers sur un Sfenj »
Dans les commentaires, il y a d’abord ceux qui crient au scandale : « Le Sfenj à la base c’est un beignet qu’on mange avec de la confiture, du sucre et du miel ! Pas avec du Coulommiers ! », s’indigne un premier internaute.
« Je n’aurai jamais cru voir de mon vivant du Coulommiers sur un Sfenj », s’étonne un autre. « En Algérie, on appelle aussi ça du Khfaf et on le mange soit avec soit avec du sucre soit tout seul, en l’accompagnant avec du café ou du thé », lit-on sur un des commentaires.
D’un autre côté, certains internautes ont profité de cette vidéo pour faire leurs confidences : « Je suis Kabyle et ça m’arrive de manger mes Sfenjs avec du salé », avoue une première internaute.
« Moi je fais passer ça avec du Lben et je trouve ça excellent ! », lâche un autre. Une dernière internaute, qui se présente comme une coach en nutrition, explique quant à elle que bien qu’il soit gras, elle ne peut pas résister à l’appel du Sfenj sur lequel elle aime étaler de la vache qui rit. « L’origine est plus puissante que le métier », a-t-elle estimé.