Une cheffe algérienne met en valeur l’héritage culinaire algérien d’une manière originale et artistique. Elle réalise des gâteaux et des pâtisseries, mais en trompe-l’œil, sous forme des plats algériens traditionnels. De véritables chefs-d’œuvre.
À première vue, on croirait qu’il s’agit bien d’un couscous, mais en y goûtant, on découvre le goût sucré et la texture d’un gâteau. C’est là où réside tout le secret de l’art pratiqué par Asma Bessedik, une pâtissière algérienne passionnée par l’art du trompe-l’œil.
Des pâtisseries en trompe-l’œil, sous forme de plats algériens
« Je façonne les plats algériens traditionnels sous forme de gâteaux et dans le cadre de cette nouvelle expression artistique qu’est trompe-l’œil », explique-t-elle dans une interview accordée au média Al Arabiya.
Le reportage consacré à son art montre plusieurs plats puisés du patrimoine culinaire algérien, mais seulement dans la forme, car en vrai, les ingrédients n’y sont pas. Elle confectionne aussi des gâteaux sous forme de fruits et d’autres objets à la manière du célèbre pâtissier français Cédric Grolet.
« La forme exprime une chose, mais le contenu est une chose totalement différente », précise la cheffe. Passionnée à la fois par l’art de la peinture et la confection des gâteaux, elle joint ses deux passions pour se verser pleinement dans l’art du trompe-l’œil.
« J’essaye à travers cette expression artistique de laisser ma touche personnelle dans la pâtisserie algérienne », déclare-t-elle en confectionnant un plat de couscous algérien, mais qui n’en est pas vraiment un.
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« Le plus grand défit, c’est de respecter les moindres détails d’un plat composé de plusieurs éléments »
La précision dont elle confectionne les pièces de ses œuvres est si remarquable qu’on ne peut à peine croire qu’il s’agit réellement de gâteaux, comme c’est le cas de cette pièce de sauté de veau qu’elle confectionne avec attention.
Une fois confectionné, le gâteau sous forme de morceau de viande trouve place dans un magnifique plat de couscous, entouré d’autres pièces de gâteaux sous forme de légumes, dont des courgettes, des carottes et des poids-chiche. Le tout est assaisonné d’un sirop en guise de sauce.
« Parois, je refais l’opération trois à quatre fois pour réussir la représentation du plat », reconnait-elle. Tout cela pour exprimer la difficulté de confection de ces œuvres dans la précision et combien le souci du détail est important dans cet art.
Asma prend toujours de grands défis dans la représentation en gâteaux des plats algériens. « Le plus grand défit, c’est de respecter les moindres détails d’un plat composé de plusieurs éléments et d’avoir un résultat réaliste », dit-elle.
